Derrière ce titre légèrement « étrange » se trouve une situation bien réelle.
Avant toute chose, je tiens à remercier la société RemorK qui a rejoins l’aventure en me prêtant une remorque pour ma moto, car oui, j’ai eu le permis ! Pour la récupérer, je suis parti jusqu’à Angers, où j’ai pu rencontrer une partie de l’équipe de la société, avec qui j’ai pu partager sur mon aventure et mes besoins.
Dès le lendemain, je suis parti en direction de Tallinn, en Estonie, mon nouveau foyer pour quelque temps où j’ai commencé une « collocation » avec Amaury (je mets le mot entre guillemets ne considérant pas vraiment cela comme une collocation, mais quelque chose de bien plus « fort »).
J’ai parcouru près de 3400 km (en 4 jours) avec ma maison sur roues jusqu’à mon nouveau domicile en béton :
- 800 km aller/retour afin de chercher la remorque ;
- 600 km le premier jour où je me suis arrêté au milieu de l’Allemagne ;
- 1200 km le second jour où j’ai pris place sur un parking poids lourds, quelques kilomètres après Varsovie ;
- 800 km pour le dernier jour où j’ai rejoint Amaury.
Sur le trajet rien à signaler, excepté le brouillard que j’ai eu les deux derniers jours sans voir un seul instant les rayons du soleil et le RedBull en tant que seul énergie pour tenir autant (je dirai une quinzaine de canettes en 3 jours).
Et là, on arrive au début des bas, comme le fait qu’on m’a volé une vis de l’étrier du frein de ma moto qui m’a valu une belle chute 3 mètres à peine avoir démarré. Pourquoi un vol ? Car la moto n’était pas bâchée sur la remorque et que la vis n’a pas pu tomber toute seule, même avec les vibrations, mais aussi le fait que je me suis garé sur des parkings poids lourds et qu’il était facile de la prendre durant mes nuits de sommeil compliquées (dans la cabine avant vu que le fourgon était rempli de nos affaires pour le déménagement).
La semaine qui a suivi à été très intensive pour nous deux du fait qu’on a aménagé l’appartement (sachant qu’il était déjà bien meublé à notre arrivée), on a pu faire les bureaux de nos rêves (pas encore totalement fini), mais aussi comme seconde mauvaise nouvelle, mon fourgon à été cambriolé et fracturé le week-end qui a suivi (le dernier avant cet article du coup).
Donc un de mes carreaux sur le côté en miettes (celui qui coulissait qui me permettait de me doucher à l’extérieur) avec en plus :
- Du vol comme :
- Mon coffre-fort (dont je n’ai plus la moindre idée de ce qu’il contenait) ;
- Mon ukulélé qui a parcouru le monde à mes côtés durant mon voyage à vélo et qui a une valeur sentimentale ;
- La télécommande de mon vidéo-projecteur (mais ils ont laissé le vidéo-projecteur cependant) ;
- Ma barre aimantée au-dessus de l’évier qui me servait à poser mes couteaux dessus ;
- Mon thermomètre connecté ;
- Et pleins d’autres babioles comme je ne sais pas quoi.
- De la casse :
- Mon carreau (qui a depuis été remplacé par Carglass, mais avec du plexi) ;
- Le caisson de ma batterie électrique ;
- Le « tableau » qui était présent côté cuisine qui a été arraché ;
- Un de mes couteaux qui était sur la barre aimantée.
On peut dire que je ne m’en sors pas trop mal, mais j’aurais préféré qu’il ne se passe rien.
Du coup, après ma future conférence qui se passera en Pologne début décembre, je compte prendre un garage privé, sécurisé et tout le tralala en France où je déposerai le van le temps de travailler en Estonie. Je reviendrai d’ici quelques mois pour réparer les dégâts du van, mais aussi de la moto pour partir comme prévu.
Sur ce, je vous laisse avec quelques photos et je vous dis à bientôt !
Je sortirai un article sur Tallinn d’ici quelques semaines sûrement.